Tricopigmentation : Comment bien choisir son praticien pour éviter les mauvaises surprises
- Andony Garcia
- 2 août
- 3 min de lecture

La tricopigmentation est une technique esthétique remarquable quand elle est bien faite… mais catastrophique lorsqu’elle est mal réalisée. Le véritable ennemi de la tricopigmentation, c’est l’amateurisme.
Contrairement aux idées reçues, la dermopigmentation, dont fait partie la tricopigmentation, n’est pas une profession réglementée.
➡️ En clair : n’importe qui peut s’improviser tricopigmentiste, sans formation, ni expérience, ni certification. Le Résultat ? des clients déçus, voire traumatisés par des résultats irréversibles ou très coûteux à corriger.
Alors, comment éviter une tricopigmentation ratée ?
Voici les critères essentiels pour repérer un bon professionnel et ce qui différencie un vrai expert d’un simple opportuniste.
1. Une formation et certificat spécialisés
Un bon praticien a suivi une formation spécifique à la tricopigmentation, pas juste un module de tatouage ou de maquillage permanent.
Il maîtrise :
L’anatomie du cuir chevelu,
La colorimétrie,
Les dégradés et densités naturelles,
Et surtout, les techniques spécifiques aux effets capillaires.
Ne pas hésiter de demander le nom du formateur afin de pouvoir se renseigner sur l'expérience.
2. De l’expérience… visible et vérifiable
Un vrai professionnel dispose :
D’un portfolio réel, avec des photos avant/après authentiques,
De plusieurs années d’expérience,
Et de résultats visibles sur différents types de cuir chevelu permettant de vous présenter des travaux futurs s'apparentant au résultat potentiel que vous obtiendrez.
3. Des pigments de qualité, certifiés et adaptés
Un professionnel choisira des pigments biorésorbables, durables dans le temps, et certifiés REACH (obligatoire en Europe). Il ne doit jamais utiliser de l’encre à tatouage classique, ou de l'encre de microbladding puisque cela est inadaptée au cuir chevelu.
4. Des aiguilles fines, propres, et à usage unique
Le matériel fait toute la différence :
Les aiguilles doivent être ultra-fines et spécifiques à la tricopigmentation (3RL), la ligne frontale étant exigeante notamment pour les effet "crane rasé".
Le praticien doit ouvrir l’emballage à usage unique devant toi.
Chaque session doit être réalisée avec du matériel stérile.
Une formation en hygiène par le practicien est obligatoire. L'hygiène c'est la sécurité.
5. Une ligne frontale naturelle et bien dessinée
C’est le point important d’une bonne tricopigmentation : La ligne frontale (et les temporales) doivent respecter les règles du visagisme. Trop basse ? Trop droite ? Trop dense ? Le résultat sera immédiatement visible, va attirer les regards et rendra un aspect "faux".
6. Le bon nombre de sessions
Une tricopigmentation bien réalisée demande souvent 2 à 4 sessions, espacées de quelques jours ou semaines (en règle générale de 10 jours minimums).
Plus les séances sont écourtées, plus il y aura un risque important de points trop rapprochés, mauvaise cicatrisation, migration des pigments, effet flouté ou baveux. Vous verrez alors naître une tricopigmentation de mauvaise qualité.
7. Une écoute attentive et un accompagnement personnalisé
Ton praticien doit :
T’écouter, comprendre ton projet, ton histoire capillaire,
T’expliquer les risques et limites,
Te proposer un essai de tracé ou un test allergique si besoin,
Et te remettre un devis clair, avec un suivi post-traitement prévu.
La tricopigmentation ne s’improvise pas. C’est une technique de précision, de patience et de savoir-faire.
Méfie-toi de l’appât du gain. Je te conseil vivement de faire le choix de l’expertise.
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